Ma vie professionelle

Mes débuts comme ingénieur du son (20-25 ans)

Mes premiers boulots étaient principalement pour de la sonoriastion.

J’ai travaillé 5 ans au Centre Culturel Waux-Hall de Nivelles. Opérettes, Nuits du Jazz, Exploration du monde, Théâtre pour enfants, Projections de films en 35mm, Spectacles de danse, d’académies, de troupes de theatre amateurs ou extrêmement professionnels, j’ai eut l’occasion de faire mes armes tant bien que mal dans cet environnement au centre de la ville ou j’étais né.

Parallèlement à cela, j’ai commencé à travailler avec des petits groupes de musicens locaux, avec l’un d’eux, The Big Hat Band, nous avions enregistré un disque chez ma maman en échange de repeindre la salle à manger. Nous avions présenté le projet sur scène lors d’un concours et remporté le premier prix au Botanique. Cela nous a valu quelques dates de concerts convoitées par d’autres et m’a projeté à l’avant de la scène Rock Belge.

Nous créons un mini festival à Nivelles avec des amis : le Rock Circus !

Petit à petit, je mixe des concerts de plus en plus grands, je passe de plus en plus de temps en tournée avec le groupe The Tellers.

Jusqu’au jour ou mon téléphone sonne pendant leur tournée à Paris. C’est pour me proposer une place de mixeur retour sur la tournée Cavalia, ils sont à Bruxelles et veulent me rencontrer le lendemain midi.

A la clé : Minimum 6 mois de tournée avec 7 shows de 2h par semaine devant 2500 personnes…

Et c’est parti ! J’ai fini leur tournée à Bruxelles et j’ai préparé mon voyage. Sans date de retour annoncée.

Pendant 6 mois, j’ai mixé le show à Bruxelles, Amsterdam et Berlin.

Jusqu’au jour ou le dolar et l’euro s’opposent et on me demande de former quelqu’un pour me remplacer.

Mon retour en Belgique et mon début dans le cinéma. (25-30 ans)

Une fois revenu en Belgique, je recommence assez vite à travailler dans le cinéma.

Avant de partir sur Cavalia, j’avais déjà fait le son de plusieurs courts métrages et le son d’un long métrage.

Je fais souvent de la perche avec mon père sur des tournages de spots publicitaires jusqu’à ce qu’il me propose de rencontrer Philippe Blasband.

Cet auteur belge souhaite faire un film mais qui n’a pas beaucoup de moyens, nous voila donc parti dans une aventure participative avec trois ingénieurs du son et trois perchmans.

Finalement étant le plus libre de tous, je ferai plus de la moitié du tournage.

Philippe retournera un second film quelques mois plus tard et tout naturellement m’engage sur son tournage.

Je vais alors me mettre à rencontrer des producteurs et à travailler sur des films ou il y a peu de moyens mais le cinéma d’auteur me permet de tisser des liens.

Étant de plus en plus agile à la perche, mon père me propose de plus en plus de projets, je tournerai alors des téléfilms avec lui comme perchman mais aussi des films d’auteurs flamands comme ingénieur du son.

Je fais la rencontre du chef opérateur image Nicolas Karakatsanis sur le tournage d’une pub et ce sera le début d’une série de tournages en binômes.

Il me propose de partir avec lui faire un court métrage en Pologne (Siemiany) que je tournerai sans perchman. Le film une fois terminé recevra énormément de récompenses, on commence sérieusement à me solliciter.

Assouvir mon besoin de mixer et de créer.

C’est aussi à ce moment que je me met à faire la rencontre de Daniel Van Ruyssevelt d’ADC Productions qui manage une société de support technique spécialisée dans le projection vidéo dans l’événementiel à Bruxelles.

Je travaillerai avec lui pendant presque 10 ans. Il m’accordera une confiance particulière et me confieras petit à petit la gestion d’équipes de techniciens et le contact avec les clients.

Je deviens par la force des choses le directeur technique pour le salon Made In Asia que nous avons créé avec Sébastien Flamand sur un coin de table comme un pari fou !

L’aventure durera 9 ans pour moi.

Nous passerons d’un quart de palais au milieu du salon du modélisme à 5 palais et le plus grand salon de Belgique.

Et depuis ?

Depuis une petite dizaine d’années maintenant, je suis surtout en tournage à l’étranger. Je suis allé faire des films au Brésil, Pologne, Allemagne, Danemark, Suède, Italie, Canada, Kenya, Maroc, Luxembourg, Pays-Bas, France, …

Tous ces voyages, ces rencontres ou j’ai travaillé dans des environnements et des conditions très différentes m’ont permis d’élargir ma sensibilité professionnelle.

J’adore me mettre au service d’un projet et de développer des outils pour que celui-ci aboutisse à un résultat. C’est avant tout grâce aux relations humaines que tout ceci est réalisable.

Merci à tous ces réalisateurs qui m’ont fait confiance.